© René Vautier
Une proposition de Transat Vidéo à l’occasion du Mois du Documentaire et en écho au 50e anniversaire de l’indépendance des Pays Africains Francophones (CIPAF).Samedi 6 novembre | 11h00 | Cinéma LUX
Afrique 50
de René Vautier (1950-20’)
Film de commande de la Ligue de l’enseignement à destination des lycéens et collégiens pour leur faire découvrir la vie du paysannat africain, le film a fini par être le premier film anticolonialiste français, censuré en France jusqu’en 1990.
de René Vautier (1950-20’)
Film de commande de la Ligue de l’enseignement à destination des lycéens et collégiens pour leur faire découvrir la vie du paysannat africain, le film a fini par être le premier film anticolonialiste français, censuré en France jusqu’en 1990.
Les Trois couleurs de l’empire
de Jean-Claude Guidicelli et Virginie Adoutte (2001-1h09)
Colonisée au nom de valeurs humanistes, l’Algérie symbolisa pendant presque un siècle et demi l’utopie coloniale française. Examinant la manière dont la France a géré son « image », ce documentaire retrace les étapes de « l’idée coloniale », dont les principes n’ont pas totalement disparu.
de Jean-Claude Guidicelli et Virginie Adoutte (2001-1h09)
Colonisée au nom de valeurs humanistes, l’Algérie symbolisa pendant presque un siècle et demi l’utopie coloniale française. Examinant la manière dont la France a géré son « image », ce documentaire retrace les étapes de « l’idée coloniale », dont les principes n’ont pas totalement disparu.
Samedi 13 novembre | 11h00 | Cinéma LUX
Joe Leahy’s Neighbours
de Bob Connolly et Robin Anderson (1988-1h30)
En 1989, en Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Leahy, propriétaire d’une plantation de café, vit seul au milieu des tribus papoues. Il doit son ascension sociale à l’habileté avec laquelle il manipule ses voisins ganigas. Les Papous, demeurés proches du mode de vie traditionnel, se sentent néanmoins attirés par la société de consommation. À travers les démêlés de Joe Leahy et de ses voisins, se joue de façon cocasse mais souvent explosive, le scénario de la colonisation...
de Bob Connolly et Robin Anderson (1988-1h30)
En 1989, en Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Leahy, propriétaire d’une plantation de café, vit seul au milieu des tribus papoues. Il doit son ascension sociale à l’habileté avec laquelle il manipule ses voisins ganigas. Les Papous, demeurés proches du mode de vie traditionnel, se sentent néanmoins attirés par la société de consommation. À travers les démêlés de Joe Leahy et de ses voisins, se joue de façon cocasse mais souvent explosive, le scénario de la colonisation...
Samedi 20 novembre | 11h00 | Cinéma LUX
Le Ciné colonial – Le Maghreb au regard du cinéma français
DE MOKTAR LADJIMI (FRANCE, 1997-53’)
Dès que les films Lumière ou Méliès ont révélé les possibilités du cinéma, la France n’a cessé de nourrir sa politique coloniale dans le Maghreb d’une imagerie de propagande, où le manichéisme le disputait aux grandes envolées civilisatrices. A l’appui de cette théorie, Youssef El Ftouh et Moktar Ladjimi convoquent témoins et extraits de films pour retracer une histoire du cinéma colonial français.
DE MOKTAR LADJIMI (FRANCE, 1997-53’)
Dès que les films Lumière ou Méliès ont révélé les possibilités du cinéma, la France n’a cessé de nourrir sa politique coloniale dans le Maghreb d’une imagerie de propagande, où le manichéisme le disputait aux grandes envolées civilisatrices. A l’appui de cette théorie, Youssef El Ftouh et Moktar Ladjimi convoquent témoins et extraits de films pour retracer une histoire du cinéma colonial français.
Zoos humains
DE PASCAL BLANCHARD ET ÉRIC DEROO (FRANCE, 2002-52’)
Autour de 1900, nos grands-parents et arrière-grands-parents se sont précipités pour voir d’authentiques “sauvages” montrés comme des bêtes de foire. Véhicules de la propagande colonialiste, ces zoos humains servent aussi à construire une identité collective en opposition au référent négatif de l’étranger primitif… Construit comme une enquête policière, Zoos humains questionne de façon passionnante nos fantasmes et stéréotypes face à l’autre, à l’inconnu.
DE PASCAL BLANCHARD ET ÉRIC DEROO (FRANCE, 2002-52’)
Autour de 1900, nos grands-parents et arrière-grands-parents se sont précipités pour voir d’authentiques “sauvages” montrés comme des bêtes de foire. Véhicules de la propagande colonialiste, ces zoos humains servent aussi à construire une identité collective en opposition au référent négatif de l’étranger primitif… Construit comme une enquête policière, Zoos humains questionne de façon passionnante nos fantasmes et stéréotypes face à l’autre, à l’inconnu.
Samedi 27 novembre | 11h00 | Cinéma LUX
Vita Nova
DE VINCENT MEESSEN (BELGIQUE, 2009-26’)
La prémisse de Vita Nova est une couverture du quotidien français Paris Match de 1955 sur laquelle un enfant soldat fait un salut militaire. Meessen part à la recherche de Diouf, l’enfant sur la photo. Il élabore un récit en couches qui mêle le passé colonial à des textes de Roland Barthes, auteur d’un essai sur cette photo.
DE VINCENT MEESSEN (BELGIQUE, 2009-26’)
La prémisse de Vita Nova est une couverture du quotidien français Paris Match de 1955 sur laquelle un enfant soldat fait un salut militaire. Meessen part à la recherche de Diouf, l’enfant sur la photo. Il élabore un récit en couches qui mêle le passé colonial à des textes de Roland Barthes, auteur d’un essai sur cette photo.
Les statues meurent aussi
DE ALAIN RESNAIS ET CHRIS MARKER (FRANCE ,1953-30’)
A travers l’art africain et plus spécialement les statues et les masques nègres, Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme des créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale mercantile et de série...
DE ALAIN RESNAIS ET CHRIS MARKER (FRANCE ,1953-30’)
A travers l’art africain et plus spécialement les statues et les masques nègres, Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme des créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale mercantile et de série...